La Fédération Tunisienne de football a déposé un recours à la FIFA après son élimination par le Cameroun pour la coupe du Monde de football 2014 au Brésil.

Leur recours est motivé par la situation administrative des joueurs Joel Matip et Eric Choupo Moting tous les deux nés en Allemagne de pères Camerounais.

 Le 19 mars 2004, le Comité Exécutif a édicté une circulaire. Celle-ci avait notamment pour but de garantir l’existence d’un véritable lien entre le joueur et l’association nationale qu’il souhaitait représenter

.La FIFA a définitivement codifié les principes généraux de cette circulaire à l’art.16 RA-Statuts 2009 lors du Congrès de Nassau. Cette disposition impose aux joueurs que leur nationalité autorise à représenter plus d’une association en vertu de l’art. 15 ch. 1RA-Statuts 2009 de satisfaire alternativement à l’une de ces conditions :

 -a) le joueur est né sur le territoire de l’association concernée ;

-b) la mère biologique ou le père biologique du joueur  et joueuse né(e) sur le territoire de l’association concernée ;

-c) la grand-mère ou le grand-père du joueur est né(e)sur le territoire de l’association concernée ;

-d) le joueur a vécu au moins deux années consécutives sur le territoire de l’association concernée.

Au vu de la réglementation de la haute instance du football la situation administrative de tous les joueurs nés au Cameroun, ayant des parents Camerounais, et possédant des passeports étrangers est claire, ils peuvent jouer pour le Cameroun. C’est le cas des Roger Milla, Joseph Antoine Bell, Thomas Nkono, Etamé Mayer, Samuel Eto’o Fils, Patrick Mboma, François Omam Biyick, ….

Mais les dirigeants Tunisiens s’appuient sur une vielle loi Camerounaise qui précise que chaque Camerounais(e)) qui prend une autre Nationalité perd la nationalité Camerounaise. Ce qui veut dire que la double nationalité n’existe pas au Cameroun.

Cette affaire relance le débat de la double nationalité au Cameroun, et peu compromettre la participation des lions indomptables au mondial du Brésil en Juin 2014.

La solution ne serait-elle pas de reconnaître la double nationalité Camerounaise ?